Tacna, Pérou

Nous sommes arrivés à Tacna, une ville au sud du Pérou, ce 2 novembre 2019, en fin d’après-midi. Capitale de la Région de Tacna, la ville est située dans le désert d'Atacama, à 35 km au nord de la frontière chilienne. Cette région, entre terres désertiques et vallées fertiles, dessine un paysage relativement singulier.


Lorsque le bus nous arrête au terminal, il ne nous faut pas longtemps pour rejoindre l'établissement « Yolanda Hostal » où nous avons réservé la veille, une chambre privée via le site « Booking ». Si la chambre est quelque peu étroite, elle est néanmoins propre et proche de toutes commodités.


Le lendemain matin, un peu avant 9 heures, nous partons visiter les alentours de Tacna. Nous nous dirgeons vers la place d’armes où nous apercevons pour notre plus grande surprise, un défilé militaire !


Ici, impossible de ne pas remarquer l’imposant édifice, « la Cathédrale de Tacna », variant entre un style renaissance et néogothique. Sa construction a débuté en 1875, à la charge de Gustave Eiffel. Plus tard, le chantier s’est notamment arrêté en raison de la guerre du Pacifique et de l'occupation chilienne. La Cathédrale de Tacna a finalement été achevée en 1954, soit 79 ans après son commencement.


Aussi, nous ne manquons pas « la Fontaine Ornementale », oeuvre réalisée par le français Paul Lienhard. Sur un socle de granit se dresse un premier groupe sculptural qui symboliserait les quatre saisons de l'année.


Il est finalement temps pour nous de récupérer nos affaires dans notre petite chambre d'hôtel. Chose faite, nous partons manger dans un restaurant local situé au niveau du terminal terrestre. Nous choisissons en entrée une soupe de poulet aux légumes.


Pour la suite, Louis prend une assiette de poulet mariné à l’ananas et Jenn une assiette de spaghetti à la bolognaise. Le tout servi avec une infusion cannelle mélangée avec un jus de pomme frais. Rafraîchissant !


Nous atteignons finalement le terminal international en moins de 5 minutes. Il faut maintenant trouver un bus en direction d’« Arica », une ville au Nord du Chili. Le voyage coûte 14 soles par personne, supplément (taxe) de 2 soles compris. Pendant le trajet, une femme nous donne à chacun une fiche de renseignements à compléter. Il est important de correctement la remplir, notre passage au Chili en dépend. 40 minutes plus tard et nous voici arrivés à la frontière chilienne. Chacun sort du bus et nous nous mettons les uns à la suite des autres selon l’ordre d’appel. Il y a deux guichets, présentation du passeport et de la fiche de renseignements obligatoire ! Nous nous rendons ensuite dans une salle où nous déposons nos sacs sur un tapis roulant afin qu’ils soient inspectés. Attention, si les oranges et les pommes n’étaient pas passées au contrôle de la veille, ici ce sont les citrons qui ne sont pas admis. Le contrôle aura finalement été rapide : à 16 heures, heure locale (+ 2 heures) nous voilà tous repartis vers « Arica ». Et la route ne sera pas bien longue, moins d’un quart d’heure plus tard et nous apercevons la plage ! 


Arica, Chili

Nous sommes arrivés au terminal d'Arica, au Chili, en milieu d'après-midi. Ici, nous n'avons pas le choix, il nous faut retirer des Dollars Chiliens. Nous choisissons de prendre 100 000$ chiliens, soit l’équivalent de 121€, malgré les 7 000$ chiliens de frais ! C'est tout simplement énorme. Malheureusement, nous n’avons pas le choix si nous voulons prendre notre bus pour la ville de « Calama », au Chili. Nous trouvons d'ailleurs une compagnie proposant un aller au prix de 30 000$ chiliens, soit 37€, pour 2. Correct pour 6 heures de bus. En attendant notre départ à 21h30, nous nous rendons à un quart d’heure à pied, sur la plage.


Plus tard, nous passons au centre commercial, à 10 minutes de la plage, afin de nous acheter de quoi manger. Il est tout de même déjà 18h30 avec le décalage horaire de +2h. Nous nous prenons du pain (du vrai !), 4 tranches de jambon, 1 avocat, 3 clémentines et des abricots en conserve pour près de 4 000$ chiliens, soit moins de 5€ le tout. Lorsque nous revenons enfin à la station, nous préparons notre sandwich, mangeons et il est déjà l’heure de se préparer à partir.


Le bus arrivé au quai, nous montons nous asseoir à nos places 9 et 10. Désormais, il ne nous reste plus qu'à nous préparer mentalement pour ce trajet qui ne sera pas de tout repos. Et en effet, après que nous ayons somnolé durant près de 5 heures, le bus ralenti et s’arrête. Contrôle des bagages, tout le monde doit sortir du véhicule et passer ses affaires sur le tapis roulant... Les yeux à moitié ouverts, nous suivons nonchalament les passagers du bus se dirigeant vers un bâtiment non loin. Pourvu que ça ne soit pas trop long... Plus vite nous serons passés et plus vite nous retournerons au chaud nous reposer. Heureusement, après seulement un petit quart d’heure, nous remontons dans le bus et repartons à destination de « Calama ».


Calama, Chili

Il est nuit noire lorsque nous arrivons ce lundi 4 novembre à Calama, située dans le désert d'Atacama. Encore à moitié endormis, nous nous rendons dans la station la plus proche, à 10 minutes à pied, afin notamment de nous renseigner sur les horaires de bus et les tarifs que proposent chaque compagnie. Il est tout juste 6 heures du matin, difficile de trouver un guichet d'ouvert. Deux agents de la sécurité se trouvent près de la sortie. Nous en profitons pour tenter d'avoir nos renseignements auprès d'eux. De ce que nous comprenons, il n'y a, aujourd'hui, aucun bus pour « San Pedro de Acatama » ni même pour « Salta » en Argentine. Ne sachant quoi faire, nous sortons de la station en direction du centre ville, où d’autres compagnies se trouvent. Nous apercevons finalement des horaires de bus pour « Salta » : uniquement les dimanches, les mercredis et les vendredis. Concernant « San Pedro de Acatama », il y a un bus qui part à 8 heures ce matin. Cependant, celui-ci est déjà plein. Prochain départ à 13h30. En même temps, en réfléchissant bien, est-ce vraiment utile d’y aller sachant que le bus pour « Salta » ne partira que mercredi ?

Aussi, nous décidons finalement de rester sur place jusqu’à mercredi matin et de prendre le bus de 8 heures pour « Salta ». Ainsi, nous nous rendons à « l’Hostel Toño » où nous prenons une nuit en chambre privée avec salle de bain pour 23 000$ chiliens, soit 28€. Affamés, nous partons rejoindre un petit restaurant local pour un petit déjeuner simple au prix de 1 500$ chiliens par personne, soit 1,80€. Du pain, 3 œufs et un café, c’est plutôt basique mais ça ira !


En fin d’après-midi, nous nous rendons au centre commercial à moins de 30 minutes à pied afin d’acheter de quoi manger pour ce soir. Pain, mangue, pamplemousse, beignets à la confiture de lait (une spécialité d'Argentine), briques de jus de pêche et de cappuccino pour demain matin... Le tout pour moins de 9€.


5 novembre 2019

Ce matin, nous sommes bien décidés à réserver notre place de bus pour « Salta » en Argentine. Lorsque nous arrivons au comptoir de la compagnie « Pullman », nous sommes très surpris qu'il n’y ait déjà plus aucune place de disponible pour demain. Apparement, cette compagnie semble être la seule à proposer ce trajet ! Afin d'éviter que ça se reproduise une nouvelle fois, nous réservons dès maintenant notre billet pour vendredi matin.

Il nous faut désormais revoir notre organisation. Ce qui est sûr, c’est que nous ne rejoindrons pas « Salta » demain comme prévu. En attendant, nous rendons dans la zone commercial « Mall Plaza Calama ». Même si cet endroit a subit la colère des derniers récents manifestants, des restaurants restent ouverts. Ainsi, nous nous laissons tenter par des sushis chez « Osumi » au prix de 16 300$ chiliens, soit 19,90€.

Planche de 28 pièces (4 crevettes fries et 24 sushis).


Le ventre plein, nous partons acheter de quoi faire un sandwich pour ce soir. Ici, il faut compter 620$ chiliens (0,76€) pour 2 pains carrés, 990$ chiliens (1,21€) pour un concombre, 435$ chiliens (0,53€) pour 1 pamplemousse... Les tarifs sont evidemment un peu plus élevés qu’au Pérou ou qu’en Équateur.

Si nous sommes actuellement à Calama, ce n'est à priori par pour son coté attrayant. Située à 2 260 mètres d'altitude, la ville minière est complètement perdue au milieu du désert d'Acatama. Sans le moindre intéret, nous passerons les deux jours suivants dans « l’Hotel Ibis Budget » afin de nous y reposer et surtout, de profiter de l’ordinateur à disposition pour avancer sur notre blog et sur les recherches liées à nos futures destinations. D'ailleurs, savez-vous où nous vous emmenons maintenant ? En forme longue, ce pays d'Amérique du Sud a pour capitale « Buenos Aires ». Je suis, je suis... ?