À travers les vignobles argentins


L’Argentine, il y a encore 200 ans de cela, était un véritable poumon vert. Aujourd’hui, il ne reste malheureusement que 30% de la forêt originelle. Avec ses 3 800 kilomètres de longueur (cinq fois plus grand que la France), l’Argentine présente une grande variété de climats, de paysages et de cultures. En effet, il y a les hautes montagnes de la cordillère des Andes, la forêt tropicale, les imposantes chutes d’Iguazu, les nombreux lacs et forêts de Patagonie et les plages de la Côte Atlantique. En raison de son immense territoire et des différentes origines de sa population, la culture du pays est très variée. L'Argentine a subi une grande influence européenne, la population provenant surtout d’Espagne et d’Italie. Par conséquent, ils ont laissé sur ce territoire leur emprunte, notamment en terme d'architecture.


Culture : L’un des éléments le plus connu de la culture argentine est sans aucun doute sa fameuse danse du tango.

Gastronomie : L’Argentin est l’un des plus grands consommateurs de viande au monde. Avec environ 65 kilos par an en moyenne, contre 20 à 25 kilos pour un Français, c'est ici un réel amour de la viande. « L’asado », qui est notamment un incontournable de la culture argentine, est une technique de cuisson au grill exigeant une attention particulière : les grandes pièces entières de viande sont retournées régulièrement pour éviter qu’elles ne brûlent, tout en assurant une cuisson optimale à l’intérieur.

Aussi, plus qu’un symbole, « le mate » (dit maté) est considéré par les argentins comme une véritable religion. Bu sans modération à toute heure de la journée, ce breuvage serait, entre autre, un allié minceur grâce à ses propriétés coupe-faim et excitantes. Mais sans aucun doute, il contribue au lien social comme symbole de partage et de convivialité !

Le saviez-vous ? En effet, même s'il est impossible de dater exactement la découverte des vertus du « mate » par les Guaranis, on sait toutefois qu’il s’agissait de l’une des bases de l’alimentation des indiens, qui mâchaient les feuilles lors de leurs longues marches en forêt ou qui les transformaient en boisson. Les Guaranis l’utilisaient tant comme lien social, qu’objet de culte et monnaie d’échange avec les peuples araucans, charrúas et incas.


8 novembre 2019

6h30 : le réveil sonne. Nous descendons manger au buffet à volonté, au rez de chaussée, puis nous remontons un peu avant 7h30 récupérer nos sacs dans notre chambre. Nous voilà fin prêts à partir. Au revoir « Calama », tu n’auras certainement pas été un coup de cœur pour nous ! 7 minutes nous suffisent pour rejoindre le terminal. Le bus à deux étages de la compagnie « Pullman » est déjà arrivé. Nous déposons nos sacs dans la soute du véhicule, présentons notre ticket et montons à destination de « Salta », en Argentine. Nous débutons la route à travers un paysage complètement désert, où tournent au loin de nombreuses éoliennes. Alors que nous poursuivons notre route sur de vastes étendues arides, nous montons progressivement en altitude, atteignant un peu avant midi les 4 800 mètres d’altitude. Une demi heure plus tard et nous nous arrêtons. Passage de la frontière. Nous passons par un premier guichet de sortie du Chili puis par un deuxième pour l’entrée en Argentine. Enfin, nous allons chercher nos sacs et les déposons sur le tapis roulant pour le passage au détecteur. Nous ne restons finalement pas si longtemps sur place, 1h30 environ.

Nous remontons dans le bus et repartons pour plus de 3 heures de route à travers un paysage bien décidé à toujours plus nous émerveiller. Un lac où se reflète les montagnes, quelques étendues de sel où nous apercevons des flamants roses, des montagnes arc-en-ciel... et bientôt la grande étendue de sel dit « Salines Grandes ». Cette route est sans aucun doute l’une des plus belle que nous avons faite en Amérique Latine ! Dommage que nous n'ayons pas pu louer de voiture.


Nous arrivons à 17h15 dans le petit village de « Purmamarca », situé à 2 206 mètres d'altitude, au pied de la montagne aux sept couleurs. Dans un tel cadre, avec ces petites maisons faites en briques artisanales, le village mérite clairement que l'on y passe au moins la nuit.


Sur la place centrale, nous y trouvons un marché proposant de nombreux produits faits mains tels que de la poterie, des plaids et écharpes, ainsi que divers petits objets.


Aussi, les fameux empanadas préparés sous nos yeux délivrent un peu partout une douce odeur. Nous nous laissons vite tenter, pour 50$ argentins l'unité, soit 0,72€ !


Il nous faut maintenant trouver un endroit où dormir ce soir. En vue des nombreux hôtels et hostels présents, nous nous dirigeons, un peu au hasard, vers « l’Hostel El Poro » proposant une chambre privée avec petit déjeuner pour 800$ argentins, soit moins de 13€.


Le lendemain, après un petit déjeuner continental simple, nous préparons nos affaires et profitons encore un instant du cadre qu'offre ce petit village.


Nous partons finalement vers la station de bus, munis de notre ticket pris la veille. Sur place, nous patientons, ce, jusqu’à 11h15. Le temps pour nous de constater que si les empanadas semblent être une religion pour les argentins, le mate, lui est une véritable divinité. Ce thé qui se déguste à toute heure de la journée nécessite une « bombe à maté » que tous ont manifestement sur eux. Aussi, munis de leur thermo, les habitants ne risques pas de manquer d’eau chaude avec ces distributeurs à disposition !

Nous partons donc avec 35 minutes de retard vers la ville de « Jujuy » sur la route de « Salta ». Arrivés à destination, nous prenons en priorité notre ticket de bus pour « Salta ». Après un arrêt aux toilettes, ici gratuit, nous nous achetons un petit sandwich et 2 empanadas sucrés pour moins de 5€.

Très sucré et sans réel intérêt gustatif, ce n'est clairement pas une patisserie que nous remangerons.


Il est 13h15 lorsque nous rejoignons la compagnie de bus « La Veloz del Norte ». Pour 350$ argentins, soit 5,35€ par personne, nous montons dans un véhicule spacieux et climatisé. En route !


Salta, Argentine

Nous sommes arrivés à Salta, en Argentine, ce 9 novembre 2019 à 15h40. Avant de rejoindre notre Air BnB situé « Avenue Jujuy », nous faisons un arrêt chez « Heladeria Bar » où nous commandons une assiette d'assortiments avec gaufre, et un chocolat chaud.


Il est bientôt 17 heures lorsque nous arrivons devant notre appartement. La propriétaire, toute souriante, nous présente rapidement le logement : propre, fonctionnel et lumineux.

Chambre spacieuse.


Si nous voulons manger ce soir, il va nous falloir faire quelques courses. Nous nous rendons, ainsi, non loin, au supermarché « Super Vea ». Ce logement à l'avantage d'être relativement bien situé.


10 novembre 2019

Ce matin, après un petit déjeuner à l’appartement, nous partons pour la cathédrale « Catedral Basílica de Salta » où de nombreuses messes sont célébrées quotidiennement.


Nous arrivons pour la messe de 11 heures, c'est parfait. En poussant l'immense porte, nous sommes stupéfaits de voir au fond de la cathédrale une lumière dorée intense. Quel spectacle !


Nous entrons et apercevons un intérieur magnifique, d’une très grande beauté ! Nous sommes rapidement interpelés par une petite dame, la cinquantaine certainement. Celle-ci semble tenter de communiquer mais en vain. Notre espagnol n’est pas suffisant pour entreprendre une véritable discussion. Elle nous souhaite néanmoins la bienvenue en Argentine et nous béni. Moins de 2 jours que nous sommes ici et manifestement les argentins sont d’une extrême bienveillance et d’une grande gentillesse. Nous trouvons une place, et déjà la messe commence.

Plus tard, l’hostie en bouche, nous saluons Jesus Christ avant de sortir, reprendre notre promenade matinale jusqu’à « Dentis », un cabinet dentaire situé rue « Santiago del Estero ».

En effet, Louis n’ayant pas suffisamment pris soin de son hygiène dentaire, une douleur vive s'est manifestée, hier, l’empêchant de finir son assiette. Jennifer, pleine de bonne volonté, n’eu nul autre choix que de terminer une partie du repas seule... Quel dommage, un si bon met fait avec amour !



Nous arrivons devant un comptoir ou une femme tricote un petit chat marron et blanc. Nous lui expliquons, tant bien que mal, que nous aimerions avoir une consultation prochainement pour une (ou certainement plusieurs) caries dentaires. Celle-ci nous propose tout de suite, avant de demander à Louis son passeport, ainsi que de remplir une fiche de renseignements. Chose faite, nous payons 800$ argentins, soit moins de 15€, ce qui reste correct ! Puis, nous sommes dirigés sur des fauteuils afin de patienter. Nous qui demandions à être imprégnés de la culture en vivant le plus possible comme les locaux, here we are ! Lorsque le docteur FLORES Gisela nous accueil dans son bureau. Du haut de ses 28-30 ans, Gisela est un dentiste urgentiste d’une grande douceur. Des gestes contrôlés et un sourire généreux, celle-ci procède avec soin à l’examination des dents de Louis ainsi qu’au soin de l’une d’entres elles. Pour les autres, il lui faudra attendre. C’est ainsi que nous repartons, près de 3 heures plus tard, Louis la bouche toujours aussi engourdie. Nous partons faire quelques courses, rentrons à l’appartement et cuisinons pour ce soir. Aubergines au four, soupe de butternut, pain perdu... autant dire que ça sent bien bon ici !


Le lendemain matin, après un peu de pain perdu, des œufs et des saucisses, nous partons à la laverie « Lavanderia y Tintoreria Luciana », non loin. Nos affaires déposées, nous rejoingnons la salle de sport « Flexx Dance + Fitness ».


Pour 400$ argentins par personne, nous profitons de la salle et de tout l’équipement à disposition pendant 3 jours ! Le personnel est agréable et nous propose le prêt d’un shaker, idéal pour nous qui voyageons. 


Notre séance haut du corps terminée, nous partons au bar « Café del Tiempo » juste à côté. Ici, nous dégustons une excellente bière brune « Quilmes » à 2. C'est bien mérité, vous ne pensez pas ?


Il est désormais l’heure de manger. Nous nous rendons au restaurant « Jovi Dos » à l’ambiance cochonou avec ses nappes à carreaux rouges et ses jambons enroulés dans des torchons suspendus devant le comptoir. Nous sommes dirigés par un homme au fond de la salle. La carte propose un large choix de plats. Que choisir ? Nous tombons d’accord sur un filet de bœuf à deux, ainsi que des cannellonis fourrés aux épinards. 

Si la viande est extrêmement tendre et bien assaisonnée (quoi qu’un peu trop salée), les cannellonis sont tout aussi exquis ! (peu être un peu trop salés aussi).


Le ventre rempli, nous reprenons le chemin vers « La plaza 9 de Julio de Salta » afin d’aller voir la belle église « San Francisco ». Datant du 17ème siècle, l’église est un bel exemple d’architecture religieuse coloniale. Située dans le centre de la ville, ce temple catholique a un extérieur rouge et ivoire, vêtu d’or.


Nous poursuivons notre promenade jusqu’au marché artisanal situé à côté du parc « San Martin ».


12 octobre 2019

Ce matin, après une séance d’une heure à la salle de musculation, nous rentrons à l’appartement prendre notre douche et faire nos sacs. Nous devons quitter le logement avant midi, ça nous laisse donc une grosse heure. Les clés rendues, nous partons vers le « Salta por Siempre Hostel » où nous réservons une nuit en dortoir pour 700$ argentins à deux, petit déjeuner inclus.

Un cadre plaisant et particulièrement naturel.


Nos sacs dans le dortoir, nous repartons pour une demi heure à pied vers le restaurant « El viejo Jack », passant notamment devant l'extraordinaire « Église Nuestra Señora de La Candelaria de La Vina ». Ce temple catholique fut construit fin des années 1800 pour accueillir, principalement, la Vierge de la Candelaria, qui fut ensuite appelée la Vierge de la Candelaria de la Viña. La Tour de l’église, qui mesure 44 mètres de haut, se distingue à côté de la tour de l’église San Francisco, qui est l’une des plus hautes tours ecclésiastiques d’Argentine.


Arrivés devant l'entrée du restaurant, nous sommes accueillis par un homme vêtu d’une chemise et d’un pantalon noir. Effet garanti ! Nous nous installons sur une table, près d’une fenêtre. Carte en main, après une longue réflexion, nous décidons de prendre un filet de bœuf cuisson bleue, une assiette de frites maison ainsi qu’une assiette de crudités. Lorsque notre serveur nous apporte la viande, nous sommes surpris par sa taille. Celle-ci doit bien peser 700g ! L’homme la partage en deux sous nos yeux, avec... une cuillère à soupe. Quel est le plus étonnant ? L'utilisation de ce genre de couvert pour couper cette viande ou le fait que ça fonctionne ? Nous accompagnons le tout d’une bière de Salta, une blonde désaltérante et agréable.

Tout est succulent, tout particulièrement cette viande extraordinairement tendre et savoureuse ! Un véritable coup de cœur à moins de 15€ pour 2.


Il nous faut désormais aller acheter nos tickets de bus pour demain. Nous nous rendons ainsi au terminal où nous déboursons 870$ argentins à deux pour un aller simple à « Cafayate ». 


13 novembre 2019

Nous sommes heureux de fêter aujourd’hui nos 6 mois en tant que couple globe-trotter ! En 26 semaines, il s’en est passé des choses !


Ce matin, tout comme la veille, nous débutons cette journée à la salle de sport. Biceps, triceps, épaules et nous terminons en beauté avec gainage-abdos, la partie que Lulu détèste certainement le plus ! Après avoir récupéré nos sacs à l’hostel, nous rejoignons le terminal d’autobus. En traversant le parc, nous achetons à un vendeur ambulant 2 empanadas, les meilleurs que nous ayons mangé d’ailleurs. Une pâte brisée excellente qui renferme une farce à base de pommes de terre, d’oignons et de viande toute aussi délicieuse, pas étonnant que les Argentins en raffolent. 


Lorsque le bus arrive, nous prenons nos sacs, les déposons dans la soute et montons pour plusieurs heures de route. Pour la petite histoire, toujours en chemin pour la ville de « Cafayate », nous roulons quand soudain le bus s’arrête sur le bas côté. Nous sommes étonnés, mais surtout heureux de pouvoir respirer un peu d’air frais. En effet, un bus sans climatisation où il y fait 29 degrés, c’est difficilement supportable à la longue. Le véhicule à l'arrêt, nous patientons, encore, et encore... ne sachant pas ce qui se passe. Nous repartons finalement au bout d’une heure, pour s’arrêter une fois de plus... un quart d’heure plus loin. Il semblerait qu’il y ait un problème mécanique sur notre véhicule. Il nous faut donc en prendre un autre. Nous comprenons qu'un autobus ne devrait pas tarder à arriver. Heureusement, celui-ci approche presqu’aussitôt. De là, nous repartons, rassurés, pour encore quelques heures de route vers « Cafayate ». Si tout va bien, nous devrions rejoindre la ville avant la tombée de la nuit !